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bienvenue, faites comme chez vous ça va l’faire 12 juillet, 2008 | non classé | 17 commentaires. . ca va l’faire yô cayo !! voilà, ça fait un an mille zous ma belle caro et à bientôt la légende des sirènes 5 janvier, 2008 | non classé | 174 commentaires. . mes sauvageonnes préférées, bon, ça s’est fait pour vous faire patienter .. . « on dit que parfois en haute mer, des belles femmes au corps de poisson viennent charmer les pêcheurs et les entraîner dans les abîmes de la mer » la grande descente 19 décembre, 2007 | mon enfance | 73 commentaires. . bref, maintenant place aux jeux et aux ballades. tu viens ? ça, c’est la dernière phrase de « eul’gras » (le sujet précédent) mais siiii ! souviens-toi, je t’invitais à m’accompagner dans les ballades et dans les jeux. pfff … les ballades en montagne j’ai jamais autant couru de ma vie … si si, je t’assure. j’aimais dévaler les pentes à toute vitesse. j’adorais ça, courir jusqu’à en perdre l’équilibre et finir ma course en d’hasardeux roulés boulés, essoufflé et les genoux meurtris. en haut de la pente, je regarde le bas ; ma tête du haut tranquile, pépère me conseille : d’en rester là . moi, je n’ai qu’une envie c’est de plonger et me laisser griser par la vitesse ; je veux maîtriser ma course et garder le contrôle de mes jambes le plus longtemps possible : c’est mon challenge . lentement, je m’engage dans la périlleuse aventure . longtemps j’hésite ; comme pour le saut en hauteur aux jeux olympiques : concentré je suis. le torse légèrement plié vers l’avant, le pied gauche pointe en l’air et l’autre bien à plat à l’arrière, je me balance de l’un à l’autre hii haa ! c’est parti . oh p ***** ! le c** ! je regrette déjà … trop tard … très vite, le rythme s’accélère. mes articulations choquées saccadent ma course. je me donne du courage en criant, et à chaque foulée, je m’entends : ah ah ah ah ah oh oh oh oh oh y’a rien à faire je ne peux y échapper, ça se termine toujours par une majestueuse gamelle . maintenant que j’y repense, cela ne pouvait que se terminer ainsi, et même beaucoup plus mal, j‘ai eu de la chance. mais c’est de sa faute aussi à “ elle” , elle me regarde tout le temps, alors je crois que c’est parce qu’elle admire mon courage, alors je plonge, je veux l’impressionner. pfff … je suis s ûr qu’elle devait penser « il est aussi naze que les autres … pff » qu’est-ce-qu’on peut être c** parfois (tout ça pour épater une fille pff !). des cavalcades y’en a eu, mais alors le nombre de cabanes, je ne t’explique même pas. “elle”, elle voulait toujours soigner l’intérieur, moi je veillais à la qualité de la construction extérieure. c’était comme ça, “elle” en avait décidé ainsi. aaarh purée ! j’en ai trimballé des bouts de bois ; je lui en ai rapporté des pierres pour faire joli ; aaarh, et pis du lierre pour çà et pis du genêt pour ci … ah la sal’té, elle m’aura fait marcher celle-là ! ah ! autre chose : je sais pô comment elle se débrouillait, mais elle avait toujours des morceaux de pain, du chocolat ou des pâtes de fruits, et elle improvisait un repas. ************************** un jour, une gamine trouve un piaf mort, sans vie. là, “elle” décide de l’inhumer comme il se doit. « bô ? » pas la gamine, mais le piaf … t’es c** aussi quand tu t’y mets, toi ! un véritable mausolé nous lui avons dédié à c’te piaf. les plus beaux cailloux du monde en délimitaient la sépulture. un périmètre de 9 m2 avec au centre la riquiquite tombe du p’tit titi. pas une tombe creusée … no oon ! non non non : c’était le genre de tombe à l’ancienne, comme seuls les enfants savent le faire. on avait posé le moineau sur le sol, et nous l’avions recouvert d’un petit tas de terre … au début des funérailles , j’avais envie de pouffer (et ma tête du haut, je t’en cause pas) des piafs occis, j’en avais vus des tas dans ma cambrousse, et s’il avait fallu que je les enterre tous : j’y serais encore ! alors c’était pô leur passereau déplumé qui allait m’émouvoir ! mais toujours pareil …, et toujours pour lui faire plaisir . je me pliais à ses désirs. là encore, j’en ai charrié des cailloux et des petites fleurs jaunes. en fait, c’était mon premier enterrement, mais ma tête et moi savions que pour elle ce n’était pas le cas. nous avions compris qu’elle transposait … “elle” fleurissait la tombe à sa maman … alors, je lui dégotte les plus belles fleurs, les plus beaux graviers. on aurait dit une maquette d’un jardin public. un enclos, des petits chemins, des fleurs, des mini-bosquets de mousse. elle trouvait ça beau, alors je trouvais ça beau aussi . quand les monos m’ont félicité pour ce joli travail, j’ai compris qu’elles avaient compris aussi. c’est quand même bizarre qu’une petite tête de 9 ans puisse comprendre ces choses-là. puis, c’est l’heure du “quatre heures” et là, je vais encore piger quelque chose. le goûter était fait de gros morceaux de pain accompagnés aux choix d’une barrette de chocolat ou d’une pâte de fruits. c’était « elle » qui était chargée de distribuer à chacun sa petite ration. ma tête du haut m’invite à surveiller sa manœuvre. c’est ce que je fais du coin de l’œil. saperlipopette ! je l’ai vu … je l’ai vu … elle en a piqué . je l’ai vu, elle a piqué 2 tablettes individuelles de milka et au moins 4 ou 5 patates de fruits (des vertes et des rouges). si si je l’ai vu ! l a discrète : la coquine, oui … je l’ai vu planquer tout çà dans une manche de son gilet noué à la taille. ma tête du haut m’énerve en me disant : « tu vois ! quand je te le dis qu’elles sont toutes les mêmes et qu’on peut pô leur faire confiance … » je m’insurge contre cette réflexion désobligeante, et j’essaie de trouver des circonstances atténuantes à la belle … « elle a faim » (?) je n’arrive pas à me convaincre totalement avec cette hypothèse hazardeuse alors c’est même pas la peine de parler de ma tête du haut qui, elle, s ’était arrêtée à : “c’est une voleuse” et ça y’est. c’est reparti, me voilà empli de doutes : je la croyais droite, intègre, honnête. mais quand elle m’a fait partager son butin, alors le bon chocolat et les délicieuses patates de fruits ont fait exploser ces idées et elles se sont envolées avec l’emballage des friandises … elle est gentille éh, t’as oublié ? nous sommes en 1968, mai 68 et en mai 68, il y en a qui écoutent aux portes et qui se demandent si : c’est la guerre dehors ? je te raconte ça, une autre fois, ok ? le gras 4 décembre, 2007 | mon enfance | 99 commentaires. . saperlipopette ! t’es encore là ? hé ho ho ! c’est fini la “sieste” … heiiiin ? oui, oui, c’est le gras … bô pourquoi ? bin … c’est comme ça. tu lis, et tu comprendras. t’es grave aussi toi quand tu t’y mets. les jours se suivent, et le mois de mai est bien entamé maintenant. je me suis réconcilié avec la sieste, et j’avoue qu’il m’est souvent arrivé de trouver le temps long entre deux siestes. mais, il n’y avait pas que le repos que j’aimais là-bas. en fait, j’aimais tout. surtout les journées … euh …, on va dire : journées plein air, et c’était presque tous les jours, sauf intempéries bien sûr. nous partons vers 10 h, nous sommes en rang par deux, et nous marchons en chantant : «dans la troupe, y’a pas de jambes de bois ; y’a des nouilles, et bla bla bla bla» ah, tu la connais ? alors, nous avons les mêmes goûts ! t’as bien fait de venir sur c’te saperlipopette là . ça va, depuis la dernière fois ? la famille, ça va bien ? moi ça va… ça va ! ! ! inchalla ! bon alors ? … ah oui … je te causais des journées p lein air et de « pas de jambes de bois » ! on chantait des chansons. et on marchait à pieds. oui, oui ! ai-je besoin de te préciser que la »elle » m’avait choppé la main, et qu’elle ne me lâchait pas. même pour remonter. ses socquettes qui coulaient tout le temps, elle me lâchait pô. il faut que je me contorsionne pour qu’elle puisse les remonter. tous les 20 mètres, elle met un genoux à terre. e t moi, forcément penché sur elle, le bras tiré vers sa godasse. encore ça, ce n’était pas le plus ennuyant : mais c’est quand elle décide (vas sav